Le président F. Youlou : un homme de coeur à découvrir à travers des correspondances
Chassé du pouvoir le 13, 14 et 15 août 1963, soit à peine trois ans de pouvoir après une élection démocratique incontestable à l'époque. Le président Fulbert Youlou, un ancien habitant de la rue MBandas à Poto-Poto, s'est exilé en Espagne, plus précisement à Madrid à l'adresse indiquée sur la correspondance adressée à sa nièce :
Calle Guttierrez Canales n° 26 - Canillejas - Madrid 22
C'est cette nièce de l'abbé Fulbert Youlou, devenue femme et mère d'enfants que nous connaissons depuis quelques années en région parisienne qui m'a remis les correspondances échangées avec son oncle président déchu pour les partager avec les internautes afin de découvrir l'intimité, le souci et la bonté de ce président honni et poussé à l'exil par les Congolais. Son ami le Général De Gaulle ne leva pas un seul doigt pour lui venir en aide. Et pourtant ils étaient amis !
Dans cette correspondance pleine de tendresse d'un homme qui n'est plus au pouvoir plus de sept ans, il regarde de loin son Congo et le peuple qui sont sous un marxisme et communisme qui tuent tous ses enfants en marge de cette révolution venue de nulle part. Ils sont qualifiés de contre-révolutionnaires et assassinés pour donner l'exemple aux autres qui n'oseraient pas suivre le pas imposé par les camarades rouges !
Le pire était à venir !
Et depuis cette révolution nous y sommes avec des génocidaires issus massivement du Nord du Congo (plus précisément de la Cuvette) avec leurs pilleurs sans scrupules des deniers publics. C'est une triste réalité que tous les Congolais connaissent ! La classe des petits bourgeois s'agrandit surtout chez les ressortissants d'Oyo, chez les beaux-frères du Kouilou et les courtisans du Sud avides des miettes du trésor public pillé chaque jour !
Revenons à cette correspondance que chacun lira et découvrira l'écriture à la machine à écrire. Sa signature est très étalée pour marquer le partage avec les autres humains. Il encourage la jeunesse congolaise de toute ethnie à faire des études, souvenons de la MEC à Paris près de la place de la République ou Maison des étudiants congolais vendue par la bande de Sassou-Yhombi vers la fin des 70 ! Sassou pousse les jeunes à tuer, piller, se droguer.... et les garçons à engrosser les filles au lieu de faire les études ! C'est la culture de l'argent facile sans effort !
Le mythe du diplôme ou la réussite scolaire a été enterré ! Le pays vit une grande décadence depuis 16 ans !
Méditons !